Challenging invisibilities: a sensorial exploration of gender and caste in waste-work
Abstract
Knowledge systems characterised by classification, categorisation, and data collection underlie efforts to govern. This paper critically examines knowledge collected by central governing entities in India about waste in an urban local body – specifically through the National Cleanliness Survey or Swachh Survekshan. Relying extensively on field work in Rajpur (2018–2019), one of the highest ranked urban areas in the survey, we reflect on the process of knowledge creation. We find that, even as we come to know, understand, and treat waste, existing hierarchies of race, class, caste, and gender find ways of re-expressing themselves. Intimately tied to its preoccupation with the occupation of physical space, the state’s (and by consequence, the dominant) gaze at waste is primarily a visual one with the central project stripping the knowledge of sensory aspects in efforts to enhance claims of ‘scientific’ knowledge. Much like the mechanisms of the state, formal processes of research too have privileged ways of seeing and hearing (through photographs, writings, and presentations) as opposed to other sensory means of learning like smell and touch. Smell and touch that shape knowledge systems intimately and are the fundamental organising principle of several social norms, like caste, in South Asia are rather difficult to capture. Drawing on a bricolage of methods – including primary field work, document analysis, and visual data, this paper explores waste as entangled in gender, caste, and colonial histories. Further, it lays a pathway for a multi-sensorial understanding of (in)visibilisation.
Les systèmes de connaissances caractérisés par la classification, la catégorisation et la collecte de données sous-tendent les efforts pour gouverner (James Scott 1998). Cet article jette un regard critique sur les connaissances recueillies par des instances administratives centrales en Inde sur les déchets au sein d'un organisme local urbain - plus précisément à travers l'Enquête nationale sur la propreté, ou Swachh Survekshan. Nous nous appuyons largement sur le travail de terrain mené à Rajpur (2018-2019)[4], l'une des zones urbaines les mieux classées par l'enquête, pour mener une réflexion sur le processus de création de connaissances. Nous constatons que, tandis nous en apprenons davantage sur les déchets et que nous les comprenons et les traitons mieux, les hiérarchies existantes de race, de classe, de caste et de genre trouvent des manières de se ré-exprimer. Le regard que porte sur les déchets l'État [5] (le regard par conséquent dominant), en lien intime avec sa préoccupation concernant l'occupation de l'espace physique, est principalement un regard visuel, et le projet central dépouille les connaissances d'aspects sensoriels afin de renforcer les revendications de connaissances « scientifiques ». À l'instar des mécanismes de l'État, les processus formels de recherche ont eux aussi des manières privilégiées de voir et d'entendre (à travers des photographies, des écrits et des présentations), par rapport à d'autres moyens sensoriels d'apprendre comme l'odorat (Gopal MS 2019) et le toucher (Sundar Sarukkai 2009). Il est assez difficile de décrire l'odorat et le toucher, qui façonnent intimement les systèmes de connaissances et constituent le principe organisateur fondamental de plusieurs normales sociales, comme le système de castes, en Asie du Sud. Cet article s'appuie sur un assemblage de méthodes – notamment le travail de terrain primaire, l'analyse de documents et les données visuelles – pour examiner les déchets comme question intrinsèquement liée au genre, au système de castes et aux histoires coloniales. Il met par ailleurs en place une voie permettant de comprendre de manière multisensorielle l'(in)visibilisation.
Los sistemas de conocimiento caracterizados por la clasificación, la categorización y la recopilación de datos subyacen a los esfuerzos por gobernar. Este artículo examina críticamente los conocimientos sobre los residuos compilados por las entidades centrales del gobierno de India en una entidad local urbana, empleando, concretamente, la Encuesta Nacional de Limpieza o Swachh Survekshan. Tomando como base el trabajo de campo realizado en Rajpur (2018-2019), [4] una de las mejores zonas urbanas según la clasificación de la encuesta, reflexionamos sobre el proceso de creación de conocimiento. Incluso, cuando llegamos a conocer, comprender y tratar los residuos, descubrimos que las jerarquías de raza, clase, casta y género existentes encuentran formas de volver a expresarse. Íntimamente ligada a su preocupación por la ocupación del espacio físico, la mirada del Estado [5] (esto es, la mirada dominante) sobre los residuos es sobre todo visual y el proyecto central despoja al conocimiento de sus aspectos sensoriales, en un esfuerzo por mejorar sus pretensiones de crear conocimiento “científico”. Como en el caso de los mecanismos implementados por el Estado, los procesos formales de investigación han privilegiado el ver y oír (en fotografías, escritos y presentaciones) frente a otros medios sensoriales de aprendizaje como el olfato y el tacto. El olfato y el tacto, que en el sur de Asia conforman de manera intrínseca los sistemas de conocimiento y son el principio organizador fundamental de varias normas sociales, como la casta, son bastante difíciles de captar. A partir de métodos variopintos—incluidos el trabajo de campo primario, datos visuales y el análisis de documentos—este trabajo examina los residuos como algo enredado en las historias de género, casta y colonialidad. Además, traza una vía para la comprensión multisensorial de la (in)visibilización.
Collections
- Journal Articles [3772]